"La Traviata" au Teatro Salone Margherita à Rome

[ Auteur Floarea Trasca ] [ Dans la catégorie Les articles OperaNationala.ro ] [ Traducteur Floarea Trasca ] [ Date de l'article: 2013-04-25 ] [ Dans de la ville Roma ] [ Pays Italia ]   A 160 ans et quelques semaines de la premiere representation de l’opera “La Traviata" de Giuseppe Verdi, j’ai eu la chance l’ecouter le 17 Avrile a Il Teatro Salone Margherita de Rome. J’ai dit la chance en tenant cont de plusieures choses qui essayent s’interposer entre nous et tout ce qui est beau: le rhitm alert de la vie, la crise economique, la preoccupation de plus en plus acharnee pour assurer les choses qui nous sont necessaires etc. En ce monde qui se dépêche toujours, la cite eterne de Rome offre des nombreuses occasions retrouver l’art. On peut ecouter opera pas seulement dans les theatres specialises, mais aussi dans des espaces ouvertes, ou dans les eglises. Le meteur en scene Barbara Painvain propose un spectacle classique dans le bon sens du mot, sans recherché des effets modernists. Les interprets n’ont pas des costumes ou des maquillages compliques: les femmes sont en robes de bal, les hommes sont en fraques ou meme des costumes ordinnaires (le docteur, le comissionair). Les decors sont celles strictement necessaries pour creer l’athmosphere, sans aucun exaggeration. L’espace pour le publique, celui pour l’orchestre et la scene, sont complementaires et devienent un endroit reconfortant, elegant et accuillant pour un spectacle d’opera. L’existence d’un elegant bar a cote et la possibilite de savurer un boisson pandant le spectacle, les confortables foteuilles, tout donne l’impresion qu’on participe au bal parisien. Violetta, interpretee par Carmela Maffongelli, impressione du commencement par sa brillante jeunnesse, par la frecheur de ses traits et par sa tenue. En blanche robe de bal, les cheveux serees d’une fleure, une coiffure actuelle, les chveux libres, tombant sur son visage après, dans le dernierre act, elle a reussi interpreter avec clarte et talent les arias pas du tout legeres de son peronnage. Son visage et ses yeux transmetaient une ample game de sensations: la legere ironie, la malitiozite, le plaisir, la crainte devant ce nouveau et fort sentiment et, a la fin, la peur que rien n’arrive la guerir, puis l’extase devant les celestas visions avant la mort. La noire robe de deuxieme acte l’a montre elegante, mais aussi pleine de souffrance pour l’abdication de l’amour qu’elle s’avait impose. La fleur rouge de sa coiffure et les rouges gants sont une prefiguration du sang et de la mort de l’act final. Giuliano di Filippo realize un Alfredo plein de passion, domine de sentiment, parfois impulsif. Il faut mentioner speciallement le premier act, aria “Libiamo" fort aplaudie, le deuxieme act quand il exprime l’alegresse et le bonheur de l’amour accomplie, puis le moment quand il se voit quitte, se sent trahi, la deception s’empare de lui agrandissant son orgueil blesse jusqu’au desir de se venger ce qui deviendrait l’offence condamne de tous. Une tres belle voix et une specialle interpretation est celle de Giancarlo Pera dans le rol de Giorgio Germont, le vieux pere d’Alfredo. Le duo “Piangi, piangi", lui et Violette, a ammene les larmes aux yeux des plusieures spectateurs. Le bariton est l’image d’un pere preoccupe de la chance de ses enfants, il manifeste comprehension sans mepris pour la jeunne femme qui a une si noble ame, mais il sais qu’il faut se conformer aux conventions imposes par la societe. L’aria dans laquelle il condamne l’attitude offensatrice de son fils envers une femme, est une vrai “lecon"de morale accepte respectueusement de tous les participants au bal. Mezzosoprana Maria Tiberi interprete un double rol: elle est Flore, et aussi la servante Annine. Si dans le rol de la servante, elle se manifeste comme une persoanne plaine de soucis, toujours serieuse, en celui de Flore elle reussisse jouer gratieusement et pleine de talent, l’image de la femme mondaine, preoccupee de la mode, de ses plaisires, une femme qui aime etre courtisee, qui croit plus au moin dans les previsions des gitanes presentes au bal comme un divertisment. Son visage extremement expressive communique en permanence, meme quand elle ne chante plus. La mezzosoprane donne vie a un personage aparement frivol, mais qui as une grande sensibilite pour la souffrance des autre et elle est pleine de compassion pour son amie Violette. Je ne veux pas oublier les interprets des petits rols, tous tres bons. Le baritone Andrea Cancani est le baron Duphol. Sans etre plus vieux, il est plein d’orgueil, tres conscient de sa force finnanciaire, jaloux et facillement irritable, plein de mepris quand il jette la gant pour provoquer Alfredo au duel. Le bas Silvio Riccardi est mentione sur la distribution comme le docteur, mais il a aussi deux apparitions comme joyeux participant au bal. Lorenzzo Scaccia, le maitre d’excellent choeur de ce soir, n’hesite pas interpreter aussi le rol du domestique. Coordonnees par le chef d’orchestre, le maitre Melchiorre, les instrumentists ont interprete naturellement et en tout plaisire en parfait accord aux interprets. Tout le temps, j’ai eu l’impression que les hommes et les femmes de l’orchestre accomplisent leur activite avec une visible alegresse semblant la manqué d’aucun effort. Les prolongees applausses après ce spectacle ont montre que le publique l’a apprecie. Je suis sortie dans la frecheur du soir, mais mo name etait enthusiasm et caresse de cet eveniment dont j’avais vecu.

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