Aida, si pura e bella! "Aida" à Bucarest!

[ Autor Adrian Trasca ] [ Din categoria Les articles OperaNationala.ro ] [ Subcategorie OperaRail 2015 ] [ Subcategorie II RomaniaRail 2015 ] [ Traducator Alexandra Simon ] [ Data articol: 2016-01-08 ] [ Din localitatea Bucuresti ] [ Tara România ] [ Link poze: http://www.operanationala.ro/poze/poze.php?id_categ=31&nume_categ=bucuresti---aida ]   Pour moi, Aida à Bucarest est un défi! Contrairement aux autres articles sur les opéras étrangers, où je peux écrire sans problème ce que je pense :-) beaucoup de gens qui lisent cet article ont déjà vu le spectacle et peuvent donc évaluer en connaissance de cause mes bêtises... Ah! mes impressions... :-) Je n`avais pas encore écrit sur l`Opéra de Bucarest car croyant, qu`ici, en Roumanie tout le monde avait la possibilité de voir un spectacle. Or, je me suis vite rendu compte que ce n`était pas le cas, beaucoup de personnes vivant en province ou à l`étranger lisant mes articles et qui pour eux un voyage à Bucarest est difficile voir improbable. C`est la raison pour laquelle j`ai décidé d`écrire cet article tant pour Bucarest que pour les autres Opéras de Roumanie. Donc, ce défi il est pour moi! car moi... J`aime les défis! Que dis-tu! Quel stupide idée t`es venu! Tout le monde adore les défis, tout le monde dit qu`on se roulerait en télécabine rasant du Parlement, qu`on marcherait sur les mains de la Place d`Union jusqu`à la Place Romaine et de retour sur l`Avenue de la Victoire ou on étudierait aux 50 universités en une seule, si... Ou si... Ou si... Je ne dis pas que j`adore les défis, je dis que cela n`a rien à voir avec cet article. Il n`est pas un défi. Je l`écris pour mes amis qui habitent en province ou à l`étranger et qu`ils n`ont pas eu l`occasion de voir le spectacle. Maintenant j`ai trouvé des personnes très enthousiastes qui m`aident à traduire ces articles dans différentes langues étrangères. Ces traductions serviront donc également aux différents étrangers qui visiteront mon site, par hasard. Hmm.... Il paraît, pourtant, comme un défi! :-) La Maison du Peuple (le Parlement) et « 50 magasins en un seul » sont deux symboles forts de la capitale Roumaine. « 50 magasins en un seul » faisant partie de l`histoire de la ville et étant connu dans un premier temps par ceux qui ont vécu une partie de leur vie dans « l`époque d`or ». L`itinéraire Unirii- Romană (Union- Romaine) au retour sur l`Avenue de la Victoire est une rue touristique incontournable de Bucarest, les visiteurs doivent faire abstraction aux différents mouvements et la parcourir comme se veut la tradition à pied. :-) Bucarest est une belle ville! Je sens déjà que j`ai fait chier une moitié de lecteur par mètre carré. Toutefois, je me répète : Bucarest est une belle ville! Pour celui qui me parlera en critique de l`extraordinaire ensemble artistique très connu RFG : Rahova-Ferentari-Giulești, (ne pas confondre avec la République Fédérale Allemagne) je lui demanderai si à Rome ou Londres il a visité uniquement le centre, les quartiers, si à New-York il a visité le très populaire quartier du Bronx ou Rio de Janeiro très connu pour ces « favelas ». Je crois que non! Bucarest reste une ville sûre en matière de tourisme. Il y a de la mauvaise habitude roumaine, de l`autodénigrement. Nous disons souvent « Chez nous c`est comme ça! » « Chez nous seulement ça se passe comme ça! » Je déteste cette habitude! Quand j`étais « petit » et que je n`avais pas encore visité, je croyais cela. Et puis en grandissant, quand j`ai commencé à visité, j`ai pu observer que ce n`était pas seulement chez nous. C`est vrai qu`ici, en Roumanie se produit beaucoup de choses qui ne devraient pas se réaliser mais la situation n`est pas unique dans le monde! Je ne peux pas nier le niveau de vie, de civilisation et même de bon-sens - plus élevé dans d`autres pays - je suis même déçu qu`en Roumanie le niveau de bon-sens soit inferieur - mais je suis content d`être né ici et pas ailleurs. Ailleurs où le malheureux dollar en poche doit me permettre de tenir la journée, ailleurs ou l`accès à l`eau, aux soins sans parler de virus mortel Ebola ou encore la non protection contre le VIH deviennent quasi impossible. L`Athénée, le plus beau bâtiment de la ville, le Palais Royale, la Bibliothèque Centrale Universitaire, le Musée d`Histoire, le CEC (Caisse des dépôts et consignations), la Banque Nationale (qui peut être visitée seulement à l`extérieur et sans cagoules :-) ), l`église Stavropoleos, la Maison du Peuple (le Parlement), la Cour Royale, le Centre Historique, l`Université (tous les deux grands bâtiments), le Théâtre Nationale, l`Arc de Triomphe, le Musée du Village et bien sur l`Opéra Nationale, sont des attractions touristiques qui mettent en valeur Bucarest sur la liste des villes européennes à visiter, malgré qu`elle ne soit pas en tête de liste. L`Opéra Nationale a été appelé jusqu`aux années 1990 : « l`Opéra Nationale Roumaine ». Elle a été fondée en 1921, quand un groupe, enthousiastes, convaincants et chanceux, mené par George Stefanescu réussissent à fonder les institutions de l`Opéra de Bucarest. Le bâtiment actuel est vieux de 60 ans. Il est constitué de trois grandes arcades, de deux bas-reliefs latéraux, quatre statues nichés entre les colonnes, avec toutefois une petite note d`architecture soviétique, que l`on peut remarquer avec la forme en V du toit. De mon point de vue esthétique, un ornement de statues d`ange (ou des corneilles) sur ce toit lui donnerait un cachet plus attractif. (:-) ) L`intérieur n`est pas assez digne de Bucarest, mais n`oublions pas que l`on parle d`un bâtiment dont la construction date de 7 à 8 ans après la seconde guerre mondiale. Les loges sont disposées en deux rangées (peu de loges, mais nous ne pouvons en faire plus), un candélabre majestueux (l`un des plus beaux de l`Europe) parfaire la décoration et là-haut il y a la corbeille pour les riches qui préfèrent regarder aux artistes du haut :-) Au dernier étage était le musée d`Opéra, pas impressionnant, mais meilleur qu`il y a aujourd`hui, c`est-à-dire rien. Qui est venu chanter ici? Les connaissez-vous?? Ceux que j`aime beaucoup: Ludovic Spiess, Pompei Harasteanu, Nicolae Herlea, Vasile Martinoiu, Teodor Ilincai, Stefan Ignat, Iordache Basalâc. Et celles que j`aime beaucoup : Felicia Filip, Elena Mosuc, Roxana Briban (pour moi, cela restera toujours la meilleure “Aida"), Irina Iordachescu, Ecaterina Tutu-Pop, Oana Andra, Mihaela Stanciu, Sorina Munteanu, Cellia Costea et la dernière en date étant Angela Gheorghiu, celle qui a débuté sur la scène d`ONB parmi les deux « Aida » que j`ai vus ce printemps dans le but de cet article. :-) Sans oublier Corina Dumitrescu, Ovidiu Matei Iancu, Vlad Toader, avec leurs « lacs » dont je me suis joyeusement « baigné ». Je n`ai pas oublié « l`ancienne troupe », qui a été la meilleure de l`Histoire de l`Opéra de Bucarest. David Ohanesian, Dan Iordachescu, Ionel Voineag, Ion Buzea, Corneliu Fanateanu, Virginia Zeani, Elena Cernei, Ileana Cotrubas, Marina Krilovici, Eugenia Moldoveanu, Nicolae Dobrin! Holà! Ceci a « enchanté » les tribunes du football :-) mais je ne les ai pas vus parce que j`étais encore petit dans les années 1980-90. L`Opéra de Bucarest est celle que je préfère! Ici je suis chez moi! Ou « plus chez moi »! Parce qu`il y a encore trois opéras où je suis « chez moi » (Brasov, Craiova et... Arène de Verone), mais celle-ci est vraiment l`Opéra de « chez moi » à Bucarest. Pour ma première fois à l`Opéra Traviatta (j`avais 12 ans), j`y ai vu les plus grands spectacles (plus de 250, environ 60% du nombre total de représentations, un pourcentage qui était 80-90% il y a quelques années), j`y ai déjà collaboré et abondé cette Opéra. Dans les années 2002-2006 j`ai travaillé avec l`organisme l`ONB, créé et entretenu le site en collaboration avec madame Vivia Sandulescu à l`époque où maitre Ludovic Spiess était directeur. « Aida » à Bucarest. Une production qui dure de 2 décades. Je ne sais pas si « Aida » a besoin d`un nouveau vent - je le revois toujours avec plaisir - mais je ne voudrais pas que la nouvelle « Aida » sera nulle, ainsi comme j`ai vu voir deux ou trois fois en Occident. La mise en scène à Bucarest a une atmosphère égyptienne et revoir plusieurs fois la même représentation est assez ennuyeuse, c`est pour cela que je recommande de voir d`autres mises en scène à Vérone, la nouvelle « Aida », a Londres, à Zurich!! Le premier acte. Le rideau s`est ouvert, Radames et le grand prêtre marchent lentement, ils viennent au derrière de la scène. Radames a un costume de guerrier, blanc ornés de fils dorés, des sandales dorés et une robe blanche. Le prêtre est vêtu en blanc, avec un chapeau doré, il met sur le sol une longue matraque. Le décor est constitué de deux formes géométriques longues, grandes et trapézoïdales où sont dessinées des modelés égyptiens et en arrière une grande porte égyptienne. « Celeste Aida! » - la lumière qui « enveloppe » la scène est légèrement jaune, pleinement compatible avec le décor. Amnerys est accompagné de quatre esclaves, également vêtue de blanc aux nuances représentatives : une longue robe blanche à rayures verticales aux ourlets dorés et verts et la couronne-tiare sur la tête, aussi verte dorée. « El se turba! » - Il enrage! » - Ah, mais non « Il est inquiète! » :-) Aida aux cheveux bruns, bouclés, dans une robe orange foncée, cercle autour de la tête et un petit chaperon brun. Le Pharaon est apporté dans un palanquin, il a entre ses mains croisés les signes égyptiens du pouvoir, comment puis-je décrire deux objets en métal doré qui ressemblent aux deux outils, l`un ayant la forme d`un crochet et l`autre ayant la forme d`une matraque avec une boule a l`extrémité? :-) Un soldat égyptien entre en tenant le signe (le drapeau) de lutte, qui semble être... comment puis-je décrire... une longue lance émoussé ayant à l`extrémité du haut une corbeille, pardon, un aigle :-) en bois, doré? :-) Isis a établi le chef d`armée et cela, Radames, reçoit d`Amnerys le signe de lutte, qui l`a pris de soldat. "Guerra! Guerra! Guerra! Guerra! Guerra! " "Ritorna vincitooooor! " - "Viens en retour un vainqueur! " Le sanctuaire d`Isis "Immensso Fta! Noi t`invochiamo! " « L`immense Fta! Nous t`évoquons! » Quatre murs aux latéraux, la statue dorée de la déesse Isis en centre, ayant les bras facilement tournés et les paumes vers le public. Des lumières jaune en arrière, des lumières blanchent sur les visages du public. Les prêtres attendent sur les côtés durand le rituel des danseuses, une danse lente en acoord avec la musique. Derrière une fille avec une lance fait son entrée, elle donne la lance au prêtre-chef. Les filles sortent, reste seulement la fille a la lance, Radames entre. Radames reste à gauche, au centre de la scène il y a la fille à la lance et le prêtre reste à droite. « Oh, grand Fta, toi qui a créé le monde, la mer et le ciel / Nous t`évoquons, grand Fta! » La fille donne la lance au prêtre qui la donne à Radames. Les égyptiens peuvent partir à la guerre! Les quatre murs sont disposés dans un V. Au centre il y a un escalier ou, au bout de celui-ci, Amnerys est assise sur un lit. Elle porte une robe longue en velours rouge. A la base des escaliers et des pierres il y a 5-6 esclaves qui chantent en chœur, et 3 autres qui jouent de la harpe. Elles ont des robes blanches aux un peu de vert ou orange foncé. « La danse des petits noirs » :-) Amnerys descend, "O, vieni, vieni, amor mio! Fammi beato il cor! " « O, viens, viens, mon amour! Sois-moi heureux! » Mais c`est Aida qui vienne :-) Les autres filles sortent, elles sont chassées par Amnerys. « Le destin a été cruel avec tes gens! » « Même le chef d`armée est mort! » « Regarde-moi! Je t`ai menti! » « Toi, mon adversaire? » « Eh bien, je suis aussi ton adversaire! » Amnerys approche en menaçant Aida s`entrainant de la frapper. C`est un simple moment de mise en scène mais beaucoup de gens le développent dans une mauvaise manière. Mais à Bucarest le jeu de scène est parfaitement compatible avec la musique. Aida se pelotonne sur le sol. "Ah! Che dissi mai? Pieta! Perdono! Tu sei felice Tu sei posiente Io vivo solo per quest`amor! " « Ah! Qu`est-ce que j`ai dit! Pardonnez-moi! Pardonnez-moi! Tu as le pouvoir Et le bonheur Je vis seulement pour cet amour! » Entre les quatre murs aux latéraux, en derrière de la scène a été mise une grande porte à la cour du Pharaon. Les trônes (le sien et celui de sa fille) à gauche, au bout d`un escalier sur lequel ces deux montent quand ils entrent dans la scène. Les prêtres entrent, vêtus de blanc aux modelés dorés, ils sont assis sur deux rangées de côté, à gauche. Puis des filles entrent, vêtues de blanc aux modèles verts et orange foncé tenant des fleurs. Elles sont assisses sur les trois rangées opposées, à droite, a la face des prêtres. Entrent des hommes habillés en costumes de lutte, verts foncé et lances dans les mains, ils sont assis sur une rangée devant les filles. Le grand prêtre est devant ses gens, le Pharaon est apporté dans un palanquin, aussi Amnerys. Aida est à gauche, en bas, près des escaliers. "Glorie all`Egitto e Isis! " “À ta Gloire, grand Égypte et déesse Isis! " La marche triomphale. Les soldats défilent avec lances et boucliers. Ils portent des vêtements blancs munis de vert et dorés. Les boucliers sont également verts dorés. S`en suit une danse des soldats accompagné chacun d`une fille. La scène est remplie par le groupe. Les mouvements sont larges, beaux, agiles mais il n`y a pas toujours de synchronisation. Le groupe est conduit par un pareil qui danse parfois tout seul et aussi bien en synchronisation avec le groupe. Radames est apporté dans un immense palanquin dorée qui est amené par huit personnes tellement le poids du Palanquin est lourd. « Salvator della patria, io ti saluto! » « Je te salue, sauveteur de notre pays! » Aida tient un oreiller ou se trouve la couronne de laurier. Amnerys descend du trône, prends la couronne et mime le couronnement de Radames (qu`il porte un immense casque doré), puis elle l`a met à la poignée de la lance qu`il porte à la ceinture. Très bizarre... « Entrez-vous, des prisonniers! » Les enfants, des filles avec les cheveux afro et les visages noirs, des vêtements simples, comme un sac, idéals pour être les prisonniers. Les couleurs sont différents, orange, rouge foncé, brun et des variantes de ces nuances. Amonasro est le seul adulte- avec une armée d`enfants, on comprend maintenant pourquoi il a été vaincu par Radames :D - il est robuste, avec un costume brun foncé colée, une jupe aux rayures bruns, et la ceinture en diagonale du corps de l`épaule gauche jusqu`à la hanche droite, des sandales dorées et un serre-tête large aux cheveux bruns bouclées. « Morte in van cercai! » - « J`ai cherché la morte en vain! » À la fin de chaque strophe on entend intensément Verdi par un son doublé. À chaque moment Amonasro s`énerve contre Pharaon, mais un soldat l`arrête toujours. Radames demande la libération des prisonniers. Les prêtres demandent "Struggi, o, Re, queste ciurme feroci! " - « Casse, saint roi, la troupe barbaire! », le peuple demande « Grazie per l`infelici! » -« Du pitié pour ces pauvres! » Le Pharaon récompense Radames a moitie, en lui gardant comme gage, a l`avis du Grand Prêtre, justement Aida et Amonasro et en plus une prime, lui donne aussi Amnerys. A l`épouser! :D "D`Amneris la mano premio ti sia." -« Je te donne, comme récompense, ma fille comme épouse! ». Le prêtre est content, les prisonniers partent en disant au revoir a Aida et son père, tous chantant ensemble, mais aussi individuellement et parlant de sa douleur. « À ta gloire, saint Égypte, et à la déesse Isis! » Durand la première pause, à la suite de deux actes jouaient à la suite, les spectateurs sortent, les uns vont au foyer de l`Opéra qui est le plus beau de Roumanie même si dans le Sud-Est de l`Europe on y en trouve d`autres très jolie comme à Belgrade, Sofia, Athènes, Chisinau et même Budapest. Il est encore très grand malgré l`emplacement d`un bar au centre. Sur le plafond on trouve des « boucles » dorés. Par les fenêtres qui offrent une belle vue quel que soit la saison on peut observer un chaleureux parc. Dans le troisième acte il y a le temple à gauche, un rocher à droite, la lumière bleue à nuances vertes. L`arrière-plan est bleu foncé aux quelques palmiers hauts comme toute la scène, un long bateau navigue devant le mur d`arrière-plan et s`arrête au milieu, Amnerys descend, le Grand Prêtre l`accueille : « Viens au temple d`Isis pour lui demander la protection a la veille de ton mariage! » « Oui, je te prie que Radames soit toujours le mien et je serai toujours la sienne! » Amnerys, le Grand Prêtre et ses camarades entrent dans le temple. Aida vienne, la scène est vide, bleue, Aida est vêtue en blanc et porte une ceinture dorée. « Mon tombeau sera le Nil! » « O, mon pays, je ne te reverrai jamais! » « Des raisons graves me portent à toi, Aida! » « C`est terrible ce que tu me demandes! Jamais! » « Un peuple vécu, désespéré, seulement en toi peut avoir de l`espoir! » « La vallée de Napata! » « Du traître! » Amonasro sort un couteau - il était esclave, comment il avait un couteau? » -il essaie de tuer Amnerys. Radames l`arrête, puis il aide Aida et son père à courir, puis il capitule. « Grand Prêtre, à toi je me rends! » « Je voudrais le sauver! Mais comment? J`essaierai! Des gardes! Radames soit apporté ici! » Radames est apporté par quatre soldats. Costume de général oublié, remplacé par celui de prisonnier, comme un sac blanc avec une ceinture au milieu. « Le pays, le trône, tous je le donnerai pour toi! » « Je n`ai peur pas de la haine du monde, j`ai peur de ta pitié! » On peut entendre une musique grave et on voit les prêtres qui entrent. Ils sont alignés devant la scène et le dos au public et reste illuminé seulement leur blanc qui gagne l`attention des yeux. Puis ils partent au derrière des monuments de pierre. « Radames, tu as dit aux inamiques les secrets de notre pays! Excuse-toi! Il tait! Du traître! » « Il est innocent! De la pitié, Dieu, s`il te plait! » « Radames, tu as quitté l`armée à la veille de la lutte! Excuse-toi! Il tait! Du traître! » « De la pitié! Sauve-le, Dieu! » « Radames, tu as violé le serment de ta patrie! Excuse-toi! Il tait! Du traitre! » « De la pitié! Sauve - le, toit, notre Dieu! » « Radames, ton destin est décidé! Tu es condamné a mort! Sous le sanctuaire que tu as trahi tu seras enterré dans la crypte » « Du traitre! Du traitre! Du traaaitre! » Le tombeau est sombre, avec les quatre monuments en pierre, on a l`impression étouffant, qui est donné aussi par la lumière discrète orange et vert foncé. « La pierre tombale fatale est sur moi. Voilà mon tombeau! Je ne verrai plus la journée! Je ne verrai plus Aida! » Mais Aida est « une ombre, un esprit » et elle apparait par le derrière d`un monument de pierre. « Tout est fini pour nous sur la Terre! « Adieu, tout le monde! Adieu, la vallée des larmes! » « Au-dessus de nous le ciel est ouvert! » A la droite, devant le monument de pierre, apparait Amnerys avec une couronne de laurier, elle s`est mise à genoux et prie. « Du paix éternel, Isis, je te demande pour lui! » Aida et Radames dans le tombeau, au milieu de la scène, s`embrassent. A cote d`eux, Amnerys se laisse sur le sol et met sa tête dans ses bras allongés sur le plancher. Les lumières s`éteignent... Comme je le pensais, c`était un article difficile. Je ne sais s`il a été bien écrit, mais je découvrirai par la suite les critiques, opinions des lecteurs. Sa lettre a été une expérience intéressante. J`ai vu cette « Aida » 30 fois, mais la tentative de l`écrire m`a obligé à le voir d`une autre manière, j`ai essayé d`observer beaucoup de détails, certains plus faciles que d`autres. En parlant de Bucarest, c`est même à la Maison du Peuple (le Parlement). Nous sommes habitués à la Maison du Peuple et on la trouve spontanée parce que nous la voyons tous les jours, pendant que les touristes s`étonnent qu`elle soit assez grande. De même, la traduction en roumain est un peu bizarre. Je l`ai fait tant pour souligner le moment de l`Opéra ou j`étais que pour donner vie aux couleurs « roumaine », à la traduction dans d`autres langues. P.S. Pour les hommes ronchonneurs, j`ai intentionnellement gardé pour la fin le meilleur argument en faveur de notre capitale : Fetite dulci ca-n Bucuresti In toata lumea nu gasesti! :-) :-) ) ) Des filles assez sympathiques à Bucarest que l`on ne peut pas trouver ailleurs dans le monde! :-) La distribution du spectacle, le 19 mars 2015 : Le roi - Marius Bolos Amneris - Andrada Rosu (invité) Aida - Cellia Costea (invité) Radames - Daniel Magdal (invité) Ramfis - Dan Paul Dumitrescu (invité) Amonasro - Stefan Ignat Le héraut - Valentin Racoveanu La prêtresse - Simona Neagu Des solistes du ballet - Liliana Nica, Gabriela Popovici, Ionut Arteni Chef d`orchestre : Alexandru Samoila (invité) Mise en scène: Plamen Kartalov La scénographie: Viorica Petrovici La chorégraphie: Francisc Valkay Chef de chœur : Stelian Olariu Assistant mise en scène: Cristina Cotescu Assistant chef de choeur: Daniel Jinga Assistant de chorégraphie, maître de ballet: Mirela Simniceanu La distribution du spectacle, le 10 avril 2015 : Le roi - Mihnea Lamatic Amneris - Liliana Matei Ciuca (invité) Aida - Carmen Gurban (invité) Radames - Konstantin Andreev (invité) Ramfis - Horia Sandu Amonasro - Stefan Ignat Le héraut - Valentin Racoveanu La prêtresse - Simona Neagu Des solistes du ballet - Liliana Nica, Gabriela Popovici, Ionut Arteni Chef d`orchestre: Friedrich Pfeiffer (invité) La mise en scène: Plamen Kartalov La scénographie: Viorica Petrovici La chorégraphie: Francisc Valkay Chef de choeur: Stelian Olariu Assistant mise en scène: Cristina Cotescu Assistant chef de chœur: Daniel Jinga Assistant de chorégraphie, maître de ballet: Mirela Simniceanu

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